Ce premier roman de
la saga à travers le XVIe siècle plonge le lecteur dans
l'atelier de peinture d'un maître niçois qui a
laissé une importante production picturale en Provence orientale
et en Ligurie. Une enquête menée par le chevalier de
Montreil, vicaire ducal venant de Chambéry, offre une
découverte des moeurs, des idées et des arts du
comté de Nice à la Renaissance.
Introduction au roman
Nice en l'an 1521
Un
retable de Ludovic Brea s’enflamme spontanément
dans l’église Saint Martin-Saint Augustin. Les
Niçois s’agitent et le gouverneur du
comté de Nice
demande au duc de Savoie de dépêcher un
enquêteur.
Un
jeune chevalier quitte Chambéry et traverse
les Alpes pour arriver à Nice où tout semble se
liguer contre lui. La
cité bouillonne de ragots et de rancœurs. Les
moines augustins voient
dans l’incendie de la pala un impérieux message
divin ; les Niçois y voient
l’œuvre du diable ; le
gouverneur soupçonne un complot des Génois. Le
jeune vicaire ducal, désemparé, saisit une main
qui se tend, la main de
Ludovic Brea qui a connu les meilleurs peintres de Florence et
agrège
une partie des connaissances de son temps.
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Adoration de l'Enfant (détail) - Ludovic Brea
collégiale de La Brigue (Alpes Maritimes)
Ludovic Brea au monastère Franciscain de Cimiez
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