Introduction au roman
Octobre 1529. Flaminia, la jeune commerçante
turinoise qui vend des tissus aux chalands de la cour de Savoie, est au courant des affaires politiques de ce
monde. Elle sait que Charles Quint recevra, des mains du pape, la couronne du
saint empire romain et que la noblesse européenne se réunira à Bologne. Mais
son esprit est ailleurs : elle attend avec impatience l’arrivée d’un
marchand niçois avec lequel elle entretient une correspondance. Sera-t-elle
amoureuse de cet Hector Barelli qui chevauche vers Turin en compagnie d’un
ambitieux serviteur ? Sera-t-il capable d’utiliser, à son profit, le secret
partagé par les princes et les banquiers qui gouvernent le monde ?
distinction
l'ouvrage a fait partie de la sélection 2018 pour le Prix Livre Azur du Département des Alpes-Maritimes
à
droite : portrait de jeune femme réalisé par Le
Parmigianino et ayant inspiré le personnage de Flaminia (collection du musée Fesch à Ajaccio)
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les lieux de l'aventure :
vue de Turin depuis une tour
du château de Porta-Fibellone
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LE SECRET DES PRINCES a été inspiré par un portrait d’homme peint par
Antonello da Messina à la fin du XVe siècle (huile sur toile de 36,5
cm par 27 cm). Il provient de la collection Trivulzio à Milan et a été acquis
en 1935 par le musée municipal d'Art ancien et le Sénat de Turin. Il est
aujourd’hui visible à Turin, au musée du Palais Madame, sous le nom de ritratto d’uomo (portrait d’homme) et il
est considéré comme l’un des meilleurs travaux du peintre.
à droite : portrait d'homme peint par Antonelle da Messina en 1475
(photographie Marc TANZI) |
vidéo d'analyse du tableau
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majolique représentant une jeune femme
nommée Marta Bella et ayant inspiré
un personnage du roman
(collection du palais Madame - Turin)
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les lieux de l'aventure :
la cavalcade des vices, fresque de la chapelle Saint Florent
Bastia-Mondovi
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les lieux de l'aventure :
enseigne de l'auberge de la Reine
Cuneo (musée de San Francesco)
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les lieux de l'aventure :
les arcades médiévales de la via Roma - Cuneo
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L’épée du roi de France
L’épée de prestige de François Ier
est conservée aux Invalides dans les collections d’armes du musée de l’armée
française. Elle a été saisie, le 25 février 1525, par le colonel major Juan
Alvada sur le champ de bataille de Pavie. On retrouve sa trace, en 1585, dans
les collections de l’Armeria Real de Madrid. Murat s’en est emparé lors de la
campagne d’Espagne et l’a ramenée à Paris en 1808. Napoléon Bonaparte conservait
cette arme de prestige dans son cabinet de travail des Tuileries. L’absence
d’une couronne royale au-dessus du monogramme gravé au talon de la lame et
au-dessus de la salamandre emblématique semble indiquer que cette épée est
antérieure à 1515, année de l’avènement de François Ier.
La
présence à Bologne, durant le couronnement de Charles
Quint, de l'épée du roi François est historiquement possible mais
elle relève de la fiction romanesque.
à
droite : l'épée de prestige de François Ier.,
musée de l'Armée française aux Invalides.
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Le Parmigianino
Girolamo Francesco Maria Mazzola,
dit Parmigianino, est un peintre né à Parme le 11 janvier 1503 et mort à
Casalmaggiore le 24 août 1540.
Portrait en buste
réalisé par Le Parmigianino nommé l’Esclave turque et conservé à la Galerie
nationale de Parme. Il a inspiré l'auteur pour le personnage
romanesque Lucrèce, la belle courtisane bolognaise.
à droite : portrait réalisé par Le Parmigianino et ayant inspiréle personnage dee Lucrèce. (photographie Marc TANZI). |
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Le couronnement de Charles Quint le 24 février 1530 en la cathédrale de Bologne
tableau d'un auteur inconnu conservé au musée Ingres de Montauban
(image extraite du site : blogduvoyageenitalie.files.wordpress.com)
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Pegase le cheval ailé
monnaie grecque de 1973
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Cuneo, armoiries de la Maison de Savoie
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