LES MEDIEVALES


romans historiques

parution du premier tome
mai 2024
LASCARIS-VINTIMILLEGRIMALDI DE MONACOGRIMALDI DE BEUIL
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LES MEDIEVALES

TRILOGIE ROMANESQUE
NAISSANCE DE TROIS LIGNEES DYNASTYQUES
EN PROVENCE ORIENTALE

EUDOXIE LASCARIS
GRIMALDI LA MALIZIA
ASTRUGE DE BEUIL

      Cette trilogie romanesque fait revivre la naissance de trois dynasties aristocratiques en Provence orientale à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle : les Lascaris-Vintimille, les Grimaldi de Monaco et les Grimaldi de Beuil. Le prenier roman redonne chair à Eudoxie Lascaris, princesse de l'Empire romain d'Orient, qui, en épousant en 1261 le comte Guillaume-Pierre de Vintimille, donne naissance à la dynastie des Lascaris de Vintimille. Le deuxième opus revisite la conquête du Rocher de Monaco par François Griamldi en 1997, conquête qui est considérée comme étant à l'origine de la Principauté de Monaco. Le troisième roman plonge dans les violents évènements qui ont accomapgné la naissance de la dynastie des Grimaldi de Beuil en 1314. Ces aventures historiques sont liées par trois générations de serviteurs issus d'une nourrice grecque qui accomapgne la princesse Eudoxie Lascaris dans le comté de Tende.


EUDOXIE LASCARIS

EUDOXIE LASCARIS

en quatrième de couverture

1258. Une conspiration ourdie à  la mort  de l’empereur byzantin Théodore Lascaris  écarte son fils du trône impérial. Sa fille, la princesse Eudoxie, est hâtivement mariée avec un hobereau latin. Elle quitte Constantinople, à l’âge de treize ans, pour suivre son époux, Guillaume-Pierre de Vintimille, dans le comté de Tende.


GRIMALDI LA MALIZIA


GRIMALDI LA MALIZIA


en quatrième de couverture


1297. Bannis de Gênes par le pouvoir gibelin, les Grimaldi s’exilent à Nice et en Provence orientale. Affaiblis et fragilisés par la politique ambigüe du comte de Provence, ces Guelfes devenus apatrides suivent  François  Grimaldi quand il tente un audacieux coup de main pour conquérir Monaco.

en cours d'écriture


ASTRUGE DE BEUIL




à paraître


LE CONTEXTE HISTORIQUE

EUDOXIE LASCARIS : ce roman revisite le passé du comté de Tende, fief qui était situé dans les Alpes méridionales entre Provence et Piémont. Il redonne chair à la vie d’une princesse de l’Empire romain d’Orient dénommée Eudoxie Lascaris qui a été mariée, vers l’âge de 13 ans, avec Guillaume-Pierre de Vintimille. Il intègre les éléments régionaux et européens qui ont conduit  à la naissance de la dynastie des Lascaris-Vintimille (ou Lascaris de Vintimille). Afin d’aborder plus clairement le contexte historique médiéval, il convient de remarquer que les comtes de Vintimille, seigneurs de Tende et de La Brigue, étaient confrontés à l’expansion de deux puissances régionales :
         — la République de Gênes, surnommée «La Superbe»,
       — et les comtes de Provence, dont Charles Ier d’Anjou (frère du roi de France Louis IX) devenu roi de Naples et de Sicile en 1266.

À un niveau supérieur de puissance, deux empires se partageaient alors le pouvoir dans l’Europe du XIIIe siècle :
         — l’Empire romain d’Orient qui comprenait la Grèce ainsi qu’une partie de l’actuelle Turquie,
        — et le Saint-Empire romain germanique, qui regroupait un ensemble de principautés flamandes, allemandes et italiennes.


GRIMALDI LA MALIZIA : quatre Républiques maritimes de la péninsule italienne, Amalfi, Pise, Gênes et Venise, ont joué un rôle majeur dans l’importation des produits orientaux durant l’époque médiévale. Amalfi a été éliminée de ce commerce lucratif en 1135 par les Pisans sensés l’aider à contrer l’influence normande. Pise a été éliminée par Gênes en 1283 suite à la bataille navale de la Meloria. La République de Gênes a mené quatre guerres, entre 1255 et 1381,  contre Venise sans parvenir à la vaincre.

La situation d’intermédiaire commercial entre l’Orient et l’Occident a permis aux grandes familles génoises (Grimaldi, Spinola, Doria, Fieschi et Imperiale) de constituer des fortunes colossales. Ces familles de marins, d’armateurs, de marchands et de banquiers, ces «alberghi», se sont opposées politiquement et commercialement. Elles ont mené entre elles une lutte fratricide qui a fait de Gênes le théâtre d’une confrontation sanglante entre les tenants du parti Guelfe et ceux du parti Gibelin. Ces deux partis étaient nés en Allemagne, au XIIe siècle, dans la lutte entre deux lignages entrés en concurrence pour l’élection au titre d’empereur du Saint-Empire romain germanique : les Hohenstaufen de Souabe, seigneurs de Waiblingen (les Gibelins) contre les « Welf »  de Bavière (les Guelfes). Ils ont perduré, après la prééminence des Hohenstaufen en s’enrichissant d’une confrontation entre les empereurs et les papes qui exerçaient alors un pouvoir autant spirituel que temporel. D’autres oppositions, basées sur des intérêts mercantiles ou des ambitions politiques locales, ont également alimenté la confrontation entre le parti Guelfe (pars ecclesiae) qui soutenait le pape et le parti Gibelin (pars imperii)  qui soutenait l’empereur.

Cette violente opposition entre Guelfes et Gibelins a provoqué, par deux fois, la mise au ban des Grimaldi. Cette puissante famille a été contrainte de s’exiler en Provence orientale sur les terres de la Maison d’Anjou : une première fois de 1271 à 1276 et une seconde fois de 1295 à 1301.  Le second exil a été marqué par la geste médiévale du seigneur François Grimaldi qui a arraché Monaco à la République génoise. La date traditionnellement admise pour cette conquête est le 8 janvier 1297. Cette conquête donna lieu à une occupation de Monaco qui dura quatre ans et trois mois. François Grimaldi, dénommé « De Mazia » dans la chronique de Guillaume Ventura écrite au XIIIe siècle, a été surnommé, quelques siècles plus tard, « La Malizia » (Le Rusé). La geste médiévale de ce patricien génois a laissé son empreinte dans les armoiries des Grimaldi de Monaco qui comportent deux moines de part et d’autre du blason à écu fuselé rouge et blanc. Elle est de nos jours considérée comme étant à l’origine de la Principauté de Monaco. L’abandon provisoire de Monaco par les Grimaldi, en l’an 1301, est dû à la pression exercée par Charles II d’Anjou, roi de Naples, comte de Provence, d’Anjou et du Maine, qui désirait établir un équilibre politique dans ses relations avec la République de Gênes.

ASTRUGE DE BEUIL : l’impitoyable opposition entre les Guelfes et les Gibelins génois a eu plusieurs conséquences en Provence orientale. La geste médiévale de François Grimaldi pour conquérir Monaco en 1297 est sans doute la plus connue. L’installation en Provence de familles ne désirant pas retourner dans une cité en butte à une guerre civile larvée en est une autre. Ce fut notamment le cas d’un membre de « l’albergo » des Grimaldi dénommé  Barnabé qui est cité dans des textes de 1285 à 1327. Barnabé Grimaldi a élu résidence à Nice à la fin du XIIIe siècle. Parmi les cinq enfants qu’il a eu avec dame Tiburge, un dénommé Andaron a épousé Astruge de Beuil, l’unique héritière du seigneur de Beuil. Il a créé avec elle la dynastie des Grimaldi des Grimaldi de Beuil qui a régné jusqu’au XVIIe siècle sur la plus grande baronnie de Provence et a joué un rôle politique majeur dans le comté de Nice. La date de ce mariage demeure inconnue. Elle peut se situer avant l’année 1315 durant laquelle le seigneur de Beuil, Guillaume Rostaing, a été assassiné dans une jacquerie au château de Thierry, ou après cette jacquerie qui a  certainement mis Astruge en difficulté.



LASCARIS-VINTIMILLE
blason des Lascaris-Vintimille
au plfond du palais Lascaris de Nice



Tende
Tende, fief des lascaris-Vintimille




FRANCOIS GRIMALDI
staue de François Griamldi et palais princier de Monaco



GRIMALDI DE BEUIL